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5e dimanche de Pâques B: Demeurez connectés !

Photo du rédacteur: Sebastien BanganduSebastien Bangandu

Lectures :

1ère lecture : Ac 9,26-31

2ème lecture : 1 Jn 3, 18-24

Évangile : Jn 15, 1-8


Bien chers frères et sœurs,

Chaque être humain est habité par un besoin d’appartenance. Pour s'épanouir, il a besoin d'une relation d'attachement. Cela révèle la dimension sociale de l'individu qui a besoin de sentir qu'il appartient à un groupe, qu'il y est aimé et accepté, reconnu et qu'il se considère comme membre effectif du groupe. Notons par ailleurs que les gens adhèrent aux personnes ou à des plateformes qui représentent leurs idéaux.


Mais nous le savons bien, quelle que soit son efficacité ou le charisme de ses leaders, aucune œuvre humaine n’est éternelle. Les œuvres initiées par les humains sont loin d’être toujours aussi prometteuses qu’on le croit. Elles existent aujourd’hui, attirent des foules, font du succès, puis demain elles ne sont plus.


Jésus Christ est le seul roc sur lequel nous sommes invités à bâtir (Mt 7, 24). Il nous rassure que la solidité de l’édifice vient de ses fondations et que la pierre de touche, c’est Lui. Il est le seul vrai cep sur lequel tous les humains peuvent se greffer et se sentir en sécurité. Il est la source même de la vie. Par conséquent, demeurer solidement attachés à Lui nous permet d’avoir du succès dans toutes nos entreprises (Jos 1, 8).


La fécondité du sarment dépend de son lien à la vigne. Il en est de même pour le disciple. La fécondité de sa vie dépend de son attachement au Christ. En dehors de Celui-ci, il ne peut rien faire. Quand notre union au Christ est déficiente, nous devenons comme un sarment stérile, puisque séparé de la vigne. Si la vie du ressuscité ne coule pas librement en nous, telle une sève vivifiante, nous serons incapables de produire des fruits.


La vigne, on le sait, n’est pas une simple plante décorative. Elle est plantée, soignée et admirée non pour la valeur de son bois ni la splendeur de son feuillage, mais plutôt pour son fruit. Pour être féconde, elle doit nécessairement être élaguée, puisque le vigneron n’attend pas des jolies feuilles mais des bons fruits.

Ainsi, la vie de la vigne, tout comme celle du disciple du Christ, a besoin d’être émondée afin de porter plus de fruits. L’émondage consiste à débarrasser un arbre des branches mortes, inutiles ou nuisibles pour sa fertilité. Dans nos vies cela correspond à nous libérer de tout ce qui nous détache du Christ et nous empêche de nous épanouir comme chrétien.


Dieu fait cet émondage dans nos vies en nous faisant prendre conscience de la rupture de communion avec Lui ou de l’affadissement de notre vie spirituelle. Ceci doit nous pousser finalement à prendre des décisions courageuses et nécessaires à notre croissance spirituelle.


Enfin, il ne suffit pas de faire partie de la vigne mais il faut tenir, endurer, résister, traverser l’épreuve du temps, demeurer. Soyons disponibles à l’action de Dieu en nous. Tenons bon dans les épreuves et les à-coups de la vie quotidienne. Car demeurer en Lui, c’est faire de l’Église la maison où nous nous ressourçons, où nous venons puiser la sève indispensable pour notre rayonnement chrétien. Demeurons des sarments avides de la sève vivifiante du Seigneur !


Sébastien Bangandu Mwanza, a.a.

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