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21e dimanche ordinaire A: Le pari de la connaissance...

Photo du rédacteur: Sebastien BanganduSebastien Bangandu

Connaître une personne n’est pas chose facile. Il y a plusieurs paramètres qui entrent en ligne de compte pour arriver à dire qu’on connaît quelqu’un. Cela du fait que nous sommes tous des êtres faillibles, versatiles. Nous pouvons facilement décevoir ceux qui nous aiment, ceux qui nous font confiance, ceux qui croient en nous. Bien plus, nous pouvons ne pas être comme les autres l’attendent.


Et si nous n’arrivons jamais à connaître véritablement une personne, c’est peut-être aussi parce que nous l’avons toujours vue comme nous le voulions. Ce cadrage de la personne, les étiquettes que nous lui marquons rendent difficile d’établir le vrai portrait de la personne. Voilà pourquoi l’on dit parfois que l’être humain est un mystère, une ‘réalité-valise’.


De manière générale, la majorité de personnes que nous connaissons, le sont par ouï-dire. C’est-à-dire que nous les connaissons tout simplement à travers ce que les autres nous disent d’elles. C’est justement ce qui se passe dans l’Évangile de ce dimanche. Jésus commence par demander à ses disciples à propos de 'ce que les gens disent de Lui’.'


Comme nous le voyons à travers la réaction des disciples, la réponse à cette question semble aisée et presque spontanée. Mais quand Jésus va en profondeur et leur demande : ‘et vous, qui dites-vous que je suis ?’, là ce n’est plus tout le monde qui parle. Justement parce que la question va au-delà de ce que les gens disent. Elle dirigée vers la personne de chacun d’entre eux.


Donc, il faut y répondre suivant ses convictions personnelles, ou mieux, d'après son expérience personnelle du Christ. Ce qui n'est du tout évident, puisque même à Pierre qui prend le courage d'y répondre, Jésus dit: '...ce n'est pas un être humain qui t'a révélé cette vérité, mais mon Père qui est dans les cieux.'


Aujourd’hui, comme autrefois à Pierre, Dieu nous révèle que Jésus Christ est le grand prêtre, notre unique trésor, Celui devant qui tout genou doit fléchir et que toute langue doit confesser (Ph 2, 10). Jésus est donc digne d’être cherché, connu et adoré, puisqu’Il est le seul vraiment capable de répondre effectivement à nos questions les plus décisives, à nos aspirations les plus profondes.


On le voit, la connaissance du Dieu de Jésus est donc plus qu’importante. Et une véritable connaissance de Dieu est indispensable à la vraie foi et à tout ce qui en découle. Cela qui fait partie de notre nouvelle identité d'enfants de Dieu, en vue de prendre part, dans le monde futur, à la vie éternelle, selon la parole même de Jésus : "Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ." (Jn 17, 3).

Sébastien Bangandu, a.a

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