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1er dimanche de carême B: Aux prises avec la tentation...

Photo du rédacteur: Sebastien BanganduSebastien Bangandu

Lectures :

1ère lecture : Gn 9, 8-15

2ème lecture : I Pi 3, 18-22

Évangile : Mc 1, 12-15


Bien chers frères et sœurs,


La tentation existe. C’est une réalité que nous vivons au jour le jour. Y résister demande un effort de volonté incroyable. C’est se contraindre à dire non, alors qu’une part de nous-même préférerait dire oui ! Cela, il faut l’admettre, si nous voulons réellement être honnêtes, vis-à-vis de Dieu, des autres et de nous-mêmes.

Si au temps de Noé Dieu a voulu détruire le monde à cause du mal qui y avait élu domicile, Lui-même nous redit aujourd’hui qu’il n’y aura plus de déluge pour ravager la terre. C’est désormais le baptême, sacrement de notre alliance avec Dieu, qui nous ouvre la porte du salut. A travers ce sacrement, Dieu lui-même s’engage à nous sauver.


Il arrive à tout le monde d’être tenté, de faire le mal, de se perdre. Nous sommes tous pécheurs. Si quelqu’un dit n’avoir jamais eu de tentations, il devra être soit un ange, soit quelqu’un de pas normal. Toute sa vie, Jésus a expérimenté la tentation et l’épreuve. Confronté au mal et à la souffrance, Jésus n’a pas cherché à les anéantir. Il les a plutôt combattu.

Le salut que Jésus nous propose ne consiste pas à faire table rase du mal qui existe en nous et dans le monde. Il nous faut plutôt faire de notre histoire humaine défigurée par le mal et le péché une oasis de la grâce, propre à transfigurer notre vie.


Tant que nous demeurerons vivants, nous serons toujours confrontés au mal. Mais le chemin de conversion reste toujours ouvert devant nous. Le Seigneur nous appelle à une conversion permanente. Le temps de carême est pour nous une occasion propice pour nous convertir à nouveau.


En effet, la foi ne consiste pas à être invincible ou à remporter la victoire. Elle est plutôt un effort qui incite à tenir bon dans la confiance à la grâce du Seigneur. En ce premier dimanche de Carême, première étape de notre cheminement vers Pâques, Jésus nous mène avec lui au désert pour nous apprendre à lutter contre les forces du mal et à réaffirmer ainsi notre identité filiale.

« Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » C’est là que se situe notre chemin de Carême : une invitation à prendre le chemin avec Jésus, puisque lui est venu le prendre avec nous. Ouvrons nos vies à son Esprit !


Sébastien Bangandu, a.a.

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